#Trek solidaire
La solidarité au cœur du Rose Trip Sénégal
Le Rose Trip ne se limite pas à une épreuve sportive. Comme tous les autres treks créés par Désertours, le Rose Trip Sénégal s’associe en effet à des projets solidaires d’envergures.
Chaque tracé parcouru marque ainsi l’engagement des trekkeuses envers une ou plusieurs associations, principalement axées autour des femmes et des enfants en difficulté. Une étape spécifique est également dédiée à Ruban Rose qui lutte contre le cancer du sein à travers une sensibilisation au dépistage.
#Désertours
La solidarité avec Désertours
Fidèle à son ADN, Désertours prévoit d’associer différentes actions solidaires au Rose Trip Sénégal. Depuis maintenant plus de trente ans, l’organisation tient en effet à mener des opérations répondant à des besoins spécifiques qui varient d’un désert à l’autre… Les problèmes d’accès l’eau, à l’éducation ou à la santé constituent le socle commun de ses interventions. C’est en soutenant financièrement la construction d’un premier puit au Mali, d’une infirmerie au Sénégal, puis de nombreuses salles de classes et bibliothèques au Maroc, ou encore en acheminant du matériel scolaire et paramédical jusqu’en Argentine, que Désertours a ancré sa volonté d’aider durablement les populations qui accueillent ses événements sportifs.
Le Rose Trip Sénégal représente un véritable retour aux sources pour Jean-Jacques Rey, qui a découvert sa vocation de créateur de courses d’orientation solidaires lors de sa participation au Paris-Dakar à la fin des années 80. L’Afrique noire est le berceau de tous les événements Désertours. C’est pourquoi l’organisation a choisi d’agir en faveur d’enfants en difficulté sur le territoire sénégalais.
A l’occasion du Rose Trip Sénégal, les Roses Trekkeuses soutiennent donc la scolarisation d’élèves défavorisés dans les meilleures conditions. Après trois voyages de reconnaissances terrain et une première édition, c’est une école à Saly, qui a retenu toute l’attention de l’équipe dédiée au volet solidaire du trek, l’école Keur Maïmouna.
#Ruban Rose
Une grande marche solidaire pour Ruban Rose
L’association « Ruban Rose » œuvre sans relâche en faveur de la prévention et de la sensibilisation pour limiter les méfaits du cancer du sein, une pathologie susceptible de toucher une femme sur huit en France… Une telle cause mérite une visibilité de grande ampleur ! C’est pourquoi depuis 2012, Désertours se mobilise à travers tous ses événements 100% féminins. L’objectif : mettre en avant l’association « Ruban Rose », tout en apportant un soutien manifeste aux victimes de la maladie.
Pour communiquer de manière originale et efficace, le Rose Trip Sénégal dédie ainsi une grande marche solidaire à l’association. C’est l’ultime parcours du trek. Avec l’océan Atlantique pour toile de fond, cette épreuve hors compétition est uniquement dédiée aux couleurs de l’association et de son ruban rose. Les participantes vont marcher, évoluer ensemble et œuvrer à la réalisation d’un symbole collectif face à l’océan Atlantique. A la clé, un superbe cliché de ce geste emblématique largement partagé dans les médias et sur les réseaux sociaux !
#Jeune et Rose
Le Pink Power est en nous
Après un passage très remarqué lors de la 3ème édition du Rose Trip Maroc sur invitation de l’association Ruban Rose, la présence sur le terrain de l’équipe de Jeune et Rose sur l’ensemble de nos treks est désormais une évidence. “Le Pink Power est en nous”, voilà un slogan qui devrait inspirer les trekkeuses ! C’est celui de ce collectif aussi actif que créatif pour épauler les jeunes femmes malades. Autoqualifiées de “motitivées et déterminénées”, Jeune et Rose propose des actions percutantes et une communication décalée visant à changer le regard sur la maladie.
L’association Jeune et Rose sera présente sur le terrain pour vous renseigner sur leurs actions et vous permettre de faire un don. Des
représentantes de l’association animeront des ateliers de sensibilisation, des discussions et des échanges avec les participantes.
#Cap Eco Solidaire
L'extension d’une école avec l’association Cap Eco Solidaire
Fidèle à son ADN, Désertours tient à associer une action solidaire au Rose Trip Sénégal. Pour cette troisième édition du trek, les participantes pourront de nouveau agir avec l’association Cap Eco Solidaire en faveur d’enfants en difficulté sur le territoire sénégalais.
Cap Eco Solidaire est une association de loi 1901 qui a pour objectif de sensibiliser à l’éco-citoyenneté tout en apportant son aide aux populations locales rencontrées lors de voyages. L’association se donne pour mission de partager ses valeurs solidaire et éco-citoyenne à travers les différentes aventures auxquelles elle prend part.
Lors des trois premières éditions, le Rose Trip Sénégal s’est engagé avec l’association Cap Eco Solidaire pour participer à un projet d’extension d’une école à Saly. Les Roses Trekkeuses ont eu la possibilité de s’impliquer financièrement auprès de l’association afin de soutenir la construction d’infrastructures scolaires. Elles ont également fait des dons de fournitures scolaires (cahiers, crayons, matériel de géométrie, livres, puzzle, etc.) et de kits hygiènes pour permettre aux élèves de suivre la classe dans de meilleures conditions.
Après étude des besoins locaux liés à l’enfance, nos équipes ont choisi de soutenir l’école Keur Maïmouna, “la maison de Maïmouna” en wolof. Voici son histoire, en hommage à Maïmouna, une grand-mère féministe de la première heure.
Cette année les trekkeuses pourront à nouveau soutenir le développement de l’école Keur Maïmouna à travers des dons financiers ainsi que des marrainages.
L’histoire de Keur Maïmouna
Saly est à 80 kilomètres de Dakar. C’est une station touristique entourée de villages de pêcheurs dont beaucoup de familles analphabètes. En 2004, aucune structure ne prend en charge la petite enfance. Madame Ndéye Coumba Ka épouse Dieye, issue d’une lignée d’enseignants et de militaires consciente de l’importance de l’éducation, souhaite en créer une, dans les traces de sa grand-mère Maïmouna. Née en 1907, celle-ci a scolarisé tous ses enfants, dont la mère de Ndeyé Coumba qui a suivi des études pour devenir secrétaire, un statut déjà privilégié à l’époque pour une femme née en 1928.
À son tour, Ndéye Coumba a accédé à des études à l’Ecole Normale Supérieure de Dakar avant d’y enseigner comme professeur de lettres d’histoire et de géographie. C’est avec sa propre fille Saida, enseignante dans le préscolaire et l’élémentaire, qu’elle a poursuivi le développement et le pilotage de l’école Keur Maïmouna.
Grâce à cette famille de précurseuses, la structure compte aujourd’hui trois classes de maternelles, six classes d’élémentaire et une classe de collège (6ème) ouverte à la rentrée 2021.
Entre 2008 et 2015, l’augmentation des effectifs a nécessité la construction d’une nouvelle école qui mérite d’être soutenue et développée. À l’heure actuelle, elle fonctionne grâce aux frais de scolarité et à un système de parrainage des enfants en difficulté dont les parents ne peuvent pas payer ces frais.
L’objectif identifié à moyen terme est l’agrandissement de l’école afin de pouvoir construire de nouvelles classes de collège ainsi qu’un lycée pour pousser les élèves jusqu’au baccalauréat. Des besoins annexes ont été identifiés comme l’achat d’un nouveau bus de 50 places pour le transport scolaire, de matériel scolaire et informatique, de mobilier de rangement, etc.
Le mot de la directrice :
“Ma grand-mère nous a tout donné : une bonne éducation, l’accès aux études pour une bonne formation et une grande ouverture sur le monde moderne. L’esprit de Maïmouna règne sur l’école qui accueille toujours plus de filles que de garçons dans nos effectifs.
Son principal souhait était précisément que toutes les petites filles aillent à l’école pour éviter plus tard le joug d’un époux souvent dominateur, surtout dans nos contrées.
Les premières promotions que nous avons formées ont aujourd’hui le baccalauréat et poursuivent des études à l’université, dans les domaines scientifiques tels que la médecine, l’informatique ou la littérature, ainsi que dans d’autres filières professionnelles telles que la ferronnerie ou la menuiserie. Certaines filles se tournent vers des métiers manuels comme la couture ou la coiffure et nos anciennes élèves reviennent souvent nous voir avec bonheur. C’est là toute notre fierté.”
Madame Ndéye Coumba ka DIEYE
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