#Résumés du jour
jeudi 26 Oct 2023 - 23h10
Place à l’aventure
Venues de France, du Québec, d’Italie, de Suisse, de Grande-Bretagne et de Belgique, les 812 participantes (271 équipes) ont rejoint ce jeudi le bivouac de Merzouga, cœur de cette de la 5e édition du Rose Trip Maroc. Réparties dans trois catégories (Découverte, Open, Open +), elles s’élanceront demain sur les différents parcours de cette extraordinaire aventure sportive et solidaire.
Le Rose Trip Maroc fête ses cinq ans. Un anniversaire symbolique, qui forcément va raviver les souvenirs des 3000 paires de jambes déjà passés par le sable du mythique sud marocain depuis la création du trek en 2018. Cette année, elles seront donc 812 réparties en 271 équipes à se presser sur la ligne de départ vendredi. Au programme, trois jours de marche à la recherche des fameuses balises, pour réaliser au plus près les tracés imaginés par Julien, directeur de course du trek, puis une journée d’efforts solidaires pour défendre les différentes causes soutenues par le Rose Trip Maroc. Une grande aventure, condensé d’effort, de partage, de rencontre et d’entraide.
Nouveauté 2023, le tracé « découverte »
Pour toutes celles qui ont traversé l’Atlantique, le voyage a commencé hier. Les participantes parties d’Europe se sont quant à elles levées aux aurores pour rejoindre aéroports parisiens de Roissy et Orly, direction Errachidia. Après une liaison en car, elles se sont retrouvées en fin de matinée sur l’immense bivouac lové au pied des dunes de l’Erg Chebbi, les plus hautes montagnes de sable du Maroc. Un cadre exceptionnel, point de départ des différents tracés sur lesquels évolueront les Roses Trekkeuses. Des parcours répartis en trois catégories de difficulté : découverte (nouveauté de cette 5e édition), Open et Open +, pensés pour permettre à chaque équipe de vivre l’expérience à son rythme et en fonction de son niveau physique. Comme dit précédemment, le haut du classement ira à celles qui sauront au mieux rallier les balises en réalisant le plus court chemin possible. Pour cela, une bonne préparation de la carte à l’aide de cet étrange objet que le rapporteur, tout droit ressorti des tables d’école.
« On voit que ça va être quelque chose »
Sitôt sur le bivouac, les participantes ont donc pris possession de leurs tentes, puis ont suivi les étapes des formalités d’arrivées. D’abord la récupération de boitiers de géolocalisation et des balises Tripy (dont l’usage sera détaillé un peu plus tard), un passage par le stand médical, et enfin la remise des cartes, dossards et ravitaillement dédiés aux trois jours de compétition. Très vite, elles ont investi le cœur du bivouac, cartes et rapporteur en main, l’esprit et les jambes tournés vers la première de leurs trois journées de trek, dans une atmosphère mêlant le calme studieux de l’étude à la hâte d’en découdre.
Une impatience partagée par les « Pink Aquarius » Lana, Saru et Aurélie (équipe 252), trois collègues de travail venues de Paris. « Il y de l’excitation, on voit que ça va être quelque chose », confiait ainsi Lana, déjà épatée par l’ambiance du bivouac. « On sent que nous sommes toutes ensemble. C’est facile, on rencontre plein de femmes intéressantes. » Lors du briefing inaugural, celui des règles et des recommandations, mais aussi et surtout celui de l’émotion d’un premier moment vécu en commun, Géraldine Rey, organisatrice du trek a préparé les participantes aux efforts à venir avant de rappeler : « Il va falloir d’adapter, surmonter les difficultés. Cette aventure, c’est une reconnexion à la nature et aux autres, un concentré de vie qui va nous transformer. C’est votre moment. On vous souhaite une très belle aventure ». Elle commence demain.