#Résumés du jour
samedi 28 Oct 2023 - 21h10
On a marché sur la lune


Deuxième journée de trek ce vendredi pour cette 5e édition du Rose Trip Maroc. Désormais rodées à la navigation, les 171 équipes ont à nouveau vaincu les trois parcours des catégories découverte, Open et Open +. Retour sur cette nouvelle journée de magie du désert en cinq grands thèmes.
Le décor
Une fois laissée derrière elles l’aire de départ, la magie opère. Les Roses Trekkeuses évoluent au milieu de décors somptueux, dont la diversité d’ambiance ne cesse de varier. C’est un peu comme réouvrir les albums de sa collection de Tintin. Les dunes du « Crabe aux pinces d’Or », même si, vérification faite, aucun mirage n’apparait. On passe un relief et on saute d’un bond dans les aventures d’« On a marché sur la lune », des roches noires, le vide, l’aridité, presque une apesanteur différente. Sous les pieds, du sable, dur, mou, de la roche, parfois un bout de chemin, du sable encore mais cette recouvert de petits cailloux, certainement le plus agréable… Quelques arbustes émergent presque miraculeusement et au milieu de tout cela, des Roses Trekkeuses dont l’œil se régale de ce qui les entoure.
Le sable
On se souvient de cette réplique culte de Nathalie, alias Josiane Balasko dans les « Bronzés font du ski », « le neige, elle est trop molle ». Et bien c’est un peu la même chose avec le sable. Et lorsque le sable est mou, monter ça devient très dur, surtout quand le cap nous oblige à gravir cette pente un peu plus raide que celle d’à côté. Equipe 533, Isabelle, Virginie et Véronique usait d’ailleurs de la métaphore de l’or blanc pour conter leurs aventures dans le sable : « C’est un peu comme de la neige, ça glisse. » Prolongeant la comparaison, le trio, adepte des randonnées en montagne témoignaient d’un effort différent : « Ce n’est pas la même chose. Les sols sont très différents. Et les montées dans le sable, c’est difficile ! » Les membres de l’équipe 548, Delphine, Cécile et Aurélie partageaient une technique originale : « Suivre les traces du dromadaire, lui, il sait ! »
La déconnexion
Entourées de repères totalement nouveaux et le plus souvent inconnus, les Roses Trekkeuses confient leur profonde déconnexion, à tous les niveaux. La notion de temps fluctue, on est pleinement à l’aventure, avec une incroyable énergie positive.
La sécurité
C’est la préoccupation numéro un de l’organisation, permettre aux 812 participantes d’évoluer en toute sécurité sur cet immense et magnifique terrain de jeu du désert du sud marocain. Fort de ses trois décennies d’expériences, l’organisateur Desertours propose un dispositif de haut niveau. Chaque équipe est ainsi équipée d’un boitier de géolocalisation qui permet au PC course (l’œil du trek) de suivre en temps réel les déplacements des participantes. En cas de nécessité (sortie de parcours, accident…), les Roses Trekkeuses ont la possibilité de joindre le PC course immédiatement. Suivant la nature du problème un véhicule est aussitôt envoyé sur zone. Des médecins, infirmiers, ainsi qu’une équipe de la Croix-Rouge sont par ailleurs présents sur le bivouac, prêts à intervenir. Sur les CP qui jalonnent le parcours, des podologues et étiopathes interviennent pour soigner d’éventuels bobos.
La catégorie découverte
C’est « la » nouveauté de cette édition anniversaire du Rose Trip Maroc, la catégorie « découverte » qui propose aux équipes des parcours dont la longueur varie entre 11 et 15km. Un format qui permet de rendre le trek accessible au plus grand nombre dont les néophytes, en proposant des tracés alliant effort et plaisir. 39 trio ont choisi la catégorie et les témoignages sont très positifs. Elle permet par exemple à des équipes au sein desquelles les niveaux sont hétérogènes de s’aligner. Les moments d’entraide n’en deviennent que plus forts.
